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QUI A TUÉ MON PÈRE

D’après le livre d’Édouard Louis

Un jeune écrivain se rend dans l’appartement de son père qu’il n’a plus vu depuis longtemps et se retrouve devant un homme abîmé, d’une autre classe sociale, celle de son enfance, qu’il a quittée pour de nouveaux horizons. Prenant alors la parole, lui, l’émancipé de la métropole, le gay assumé, le sociologue consacré, il se remémore des épisodes de cette enfance et essaie de comprendre ce qui le rapproche et l’éloigne de son père, ce que cet homme a subi comme ce qu’il lui a fait subir. Dans ce face-à-face littéraire, le politique rejoint l’intime, et se racontent les corps des hommes marqués par l’Histoire.

« L’histoire de ton corps accuse l’histoire politique. »

Sous forme de monologue, ce récit incisif est une tentative de déclaration d’amour et de pardon d’un fils à son père, mais aussi un réquisitoire contre l’inhumanité du Politique, responsable du vieillissement précoce des humains qui en sont tributaires. 

 
 


« Si le spectacle transpire l’intelligence, c’est que Jérémie Niel y démontre sa profonde compréhension du texte tout en y déployant sa singulière et féconde esthétique. […] Le metteur en scène découpe dans l’œuvre des mouvements radicalement différents, donne naissance à des tableaux dont les contrastes thématiques, visuels et sonores expriment la richesse du rapport père-fils, dirige un ballet d’attractions et de répulsions qui fascine. »
Christian Saint-Pierre - Le Devoir

« Tout en demeurant fidèle à l’imaginaire qui traverse le texte de Louis, Niel parvient à créer des moments de grande poésie qui nous font osciller sur la limite entre réel et fantasme.
[…]
Le jeu physique de Boutin et Faucher est d’une grande précision. […] Comme le fait Édouard Louis avec les mots, la mise en scène de Jérémie Niel révèle ce qui est habituellement tu en portant son attention sur les corps. Et c’est peut-être justement dans ce rapport particulier au corps que la transposition théâtrale de Qui a tué mon père trouve ici toute sa pertinence. »
Étienne Bergeron - Spirale

« Rares sont les œuvres théâtrales qui ont un tel impact sur nos sens, et nous plongent dans un état second aussi efficacement. […] [Une] adaptation qui se glisse assurément au rang des spectacles à la fois les plus déroutants et satisfaisants vus en 2022. »
Pierre-Alexandre Buisson - Bible urbaine

Texte  Édouard Louis*
Mise en scène  Jérémie Niel
Assistance à la mise en scène  Erika Maheu-Chapman et Ariane Lamarre
Interprétation Félix-Antoine Boutin et Martin Faucher
Conception sonore  Sylvain Bellemare et Francis Rossignol
Scénographie et lumière  Cédric Delorme-Bouchard
Costumes  Léonie Blanchet
Accessoires  Marisol Vachon
Sonorisation et spatialisation  Jérôme Guilleaume
Direction de production  Kevin Bergeron
Direction technique  Gordon Page
Régie plateau  Kitiya Phouthonesy
Réalisation de la bande-annonce et photo promotionnelle  Charles-André Coderre
Photos du spectacle : Fabrice Gaëtan

* QUI A TUÉ MON PÈRE © 2018, Édouard Louis / Tous droits réservés


DIFFUSION

Théâtre de Quat’Sous, Montréal, 22 novembre au 10 décembre 2022

Une production de Pétrus en codiffusion avec le Théâtre de Quat’Sous


DANS LES COULISSES DE LA CRÉATION

Dans le cadre du Salon dans la ville (Salon du livre de Montréal), Pétrus ouvre les portes de son processus de création et invite le public à une répétition de la pièce Qui a tué mon père.

Mardi 15 novembre 2022 à 20 h au Théâtre de Quat’Sous

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